4° de couverture
Au-delà des conflits d’intérêts et des luttes de pouvoir, le fameux commissaire Mallock découvre que d’autres drames entachent l’histoire de cette famille. Plus il creuse, plus les énigmes et les crimes remontent à la surface. Noyades, empoisonnements, meurtres, les racines du mal sont bien plus profondes qu’il n’aurait pu l’imaginer.
Depuis sept siècles, depuis qu’un certain Pancrace a fait couler le sang, que la peste a ravagé la région, une malédiction semble avoir envahi le château et ses occupants…
L’interview de l’auteur sur le roman : 1 livre en 5 questions
Mon ressenti
Après un Cimetière des hirondelles qui a définitivement imposé Amédée Mallock (l’auteur et son personnage homonyme) dans l’univers du thriller, le nouveau roman Les larmes de Pancrace enfonce le clou (que dis-je le pieu !).
Mallock illustre admirablement qu’il est possible de concilier divertissement et ambition. Car rares sont les romans qui à ce point méritent l’appellation de « thriller littéraire ». Littéraire clairement, tant l’auteur impose une plume d’une extrême richesse. Ambitieux assurément avec cette histoire aux multiples ramifications.
Le commissaire Mallock se retrouve délocalisé dans la région de Bordeaux et plongé dans une histoire où le vin prend une place prépondérante, presque un personnage à part entière.
Comme à son habitude, l’auteur laisse décanter son histoire, qui progresse pas à pas, loin du rythme effréné de la plupart des thrillers actuels. Une intrigue sacrément bien charpentée, admirablement construite, audacieuse à souhait, qui nous emmène sur plusieurs siècles (ambitieux, vous dis-je !).
Un récit qui prend donc ses racines dans le lointain passé, mais qui reste profondément contemporain. Mallock en profite pour revisiter le vieux principe du polar qu’est le meurtre en chambre close d’une manière plutôt originale.
Histoire haut de gamme, et surtout un personnage de commissaire particulièrement attachant et atypique. Un flic qui a du corps, tout en rondeur, qui sait être acide lorsqu’il le faut, au caractère corsé et qui n’a pas son pareil pour chambrer ses congénères.
Parce que le commissaire Mallock, n’a pas sa langue dans sa poche (y compris lorsqu’il se lance dans des discussions avec lui-même), rendant les joutes verbales particulièrement épicées. Un « vieil ours atrabilaire » (selon les propres termes de l’auteur) pourtant particulièrement attachant.
Et cette plume ! Unique, étourdissante, capiteuse et tellement riche ! Un écrivain de thriller hors-norme, véritablement.
C’est donc une nouvelle et admirable réussite que ces Larmes de Pancrace (jusqu’à la couverture, magnifique), une cuvée exceptionnelle dont le goût reste en bouche une fois la dernière page tournée.
Un roman A.O.C. : Amédée d’Origine de grande Classe.
Sortie : 13 février 2014
Fleuve Editions
Notes (sur 5) :
Originalité de l’intrigue : ♥♥♥♥
Profondeur de l’histoire : ♥♥♥♥ 1/2
Psychologie des personnages : ♥♥♥♥ 1/2
Qualité de l’écriture : ♥♥♥♥ 1/2
Émotion : ♥♥♥♥
Note générale : ♥♥♥♥ 1/2
Catégories :Littérature
j’apprécie mallock et je vais donc m’offrir celui ci ( si personne ne le fait avant 🙂 )
c’est un appel du pied à quelqu’un de particulier ? Je dois lui passer le message ? 😉
Bonne future lecture !
Hic.. je vais me laisser enivrer par cette plume et ne pas succomber à l’ivresse ou aux vapeurs alcoolisées alors… et tenter d’avoir une vue non grisée par le Bordelais… 😉
avec modération ma chère, avec modération 😉
Je parle du vin, parce que les écrits du sieur Mallock c’est sans modération !
J’en ai un dans ma PAL… déjà pas si mal! 😉
Je vais me le faire ce dernier d’Amédée Mallock,merci Yvan pour cette chronique!
tu parles du livre j’espère ? 😉
Tu vas te régaler Betty, magnifique lecture en perspective !
Rhhhhoooooooooooooo Sieur Yvan je vais finir par te boycotter !!!! ^_^ Ce n’est pas possible tes chroniques sont des tueries … Comment je vais ensuite pour résister ?! Impossible … Alors, j’empile, j’entasse ! Je suis plutôt endurante que sprinteuse alors je m’accroche … difficilement ces temps ci mais je m’accroche ! Amitiés …
Gente Dame, vous me faites trop d’honneur avec votre compliment 😉
On ne résiste de toute façon pas à Amédock, ne le sais-tu pas encore ? 😉
Comment vais-je faire pour attendre le samedi 22 moi?? hein???? C’est pas malin…de me mettre l’eau à la bouche comme ça…je commence à baver…j’aurai l’air maligne si j’arrive devant Amédée en bavant comme ça hein!!!
Tu vas attendre et bien te tenir à table ! 😉
Tu profiteras d’autant plus de recevoir le livre directement des mains de cet épatant auteur !
Hâte de me plonger dans Le cimetière des hirondelles pour pouvoir au plus vite me plonger dans celui-là ! 😉
l’univers de cet auteur hors du commun mérite le détour effectivement, Zofia 😉
Hmmm…Devinez qui va acheter ce livre tres prochainement Bruxelles ?…;-)
passe lui le bonjour de ma part 😉
A déguster avec un bon Gewurtz vendange tardive? Juste un verre ou deux 🙂 Pour sublimer un bon roman et ta bonne chronique 🙂
Il ne parle pas des mêmes cépages dans ce roman, mais je suis certain que l’auteur ne serait pas contre 😉
je vais avoir le privilège de le rencontrer avant QDP donc avant toi ! Et oui ! le 15 mars ! http://www.auteursendedicaces.fr/evenements/mallock-a-la-teste-de-buch/
Elleli m’avait déjà conquise et toi tu en rajoutes une couche, et une belle ! Bravo pour ta chronique.
on dit jamais deux sans trois : ce sera ma troisième rencontre avec le type Mallock 😉
ce genre de rencontre ce n’est jamais une répétition, l’Amédée est unique 😉
entièrement d’accord, c’est une belle surprise à chaque fois. Amédée c’est une boule à facettes : à prendre comme un compliment !
c’est un beau compliment 😉
Je viens de me l’offrir, la grande question sera de savoir qui va passer en premier : Will Piper ou Mallock ?
ce n’est pas le même genre. Essaye de lire une ligne de chacun, ça devrait être une expérience assez psychédélique 😉